
« Fais pas ci », « fais pas ça », « fais bien ceci », « fais bien cela » : ainsi s’égraine la litanie des consignes de sécurité, celles liées à la prévention des RPS, à la responsabilité sociale et à la responsabilité environnementale, sans compter les nouvelles consignes pour les économies d’énergie… Les organisations professionnelles n’en finissent plus d’abreuver leurs collaborateurs de multiples injonctions. Rappelons aussi les contraintes de gestion, les contraintes technologiques et l’éternelle démarche qualité. Pour la bonne cause bien sûr. Car, derrière l’injonction sur le comportement, il y a toujours une nécessité de protéger, de préserver, de gérer le risque.
On l’aura compris, le problème n’est pas de justifier tel plan de prévention de l’insécurité ou tel programme d’action en faveur d’une meilleure qualité de vie au travail du bien-être au travail, mais c’est la multiplicité des sujets qui interpelle. Parce qu’elle altère la force et la puissance de l’engagement.
Le portage de tel projet se résume parfois à un simple rappel de la part de la hiérarchie qui est a